Mets typique à la Côte d’Ivoire, l’alloco est très prisé de sa population. Consommé généralement entre le déjeuner et le dîner, il est également proposé à des circonstances particulières telles que les rencontres entre amis et les réjouissances. L’alloco est vendu à tous les points de rue.

Qu’est ce que l’alloco ?

Déshabillés de bananes plantains frits à l’huile de palme. C’est de cette manière que certains définiraient ce qui est communément appelé « l’alloco » par les ivoiriens. Etymologiquement, l’expression alloco est un mot d’origine baoulé qui désigne la banane plantain mûre. Il s’agit en effet de ces petites tranches de banane plantain dorées qui ont préalablement été frites à l’huile de palme. Plat populaire et chéri de la Côte d’Ivoire, l’alloco est souvent accompagné de sauce tomate épicée, d’œufs durs, de poisson ou de poulet frits selon les goûts de chacun.

Saka-saka au poisson et attiéké

Un classique de la cuisine d'Afrique de l'Ouest, réalisable dans une cuisine à l'occidentale, sans braises et sans calebasse !

 Ingrédients  600 g de semoule de manioc (attiéké) 500 g de feuilles de manioc pilées 500 g de filets de poisson surgelés (colin, merlu) 50 cl d'eau tiède 20 cl d'huile de palme 2 oignons 2 gousses d'ail 1 poivron vert 1 pet

Ingrédients :

1 lapin de 1,4 kg,

25 cl de lait,

500 g d'oignons,

8 gousses d'ail,

6 càs d'huile,

3 càs de vinaigre,

1 càc de gingembre moulu,

sel, poivre au moulin.

Préparez une marinade : versez dans un saladier l'huile, le vinaigre, 4 gousses d'ail écrasées, le gingembre, du sel et du poivre au moulin et faites-y mariner le lapin coupé en  6 à 8 morceaux pendant environ 1/2 heure (retournez à mi-temps)

Egouttez les morceaux de lapin et faites les revenir dans une cocotte avec un fond d'huile d'olive. Retirez les morceaux de lapin et conservez l' huile dans la cocotte.

Faites roussir les oignons émincés et le reste d'ail écrasé dans la cocotte, mouillez avec le jus de la marinade. Ajoutez les morceaux de lapin et le lait, couvrir et laissez mijoter à feu doux 30 minutes.

Servez avec un riz pilaf (voir Cuire le riz) ou une farine de manioc.

 un vin rouge ; un Côtes du Roussillon

La recette de Souaibou Koita

Trois ans après la création de Yassa Fast Food, Souaibou Koita publie dans « La Java Africa » les 30 meilleures recettes de la cuisine africaine. Il dévoile pour Stiletto.fr une recette traditionnelle de Côte d’Ivoire, l’Alocco poulet, à base de bananes plantain…

Ingrédients pour 2 personnes
4 bananes plantains bien mûres
2 cuisses de poulet
4 oignons
2 gousses d’ail
2 branches de céleri
1 poivron
Sel
Poivre
20 cl d’huile
1 cube de bouillon culinaire

La farce
Eplucher l’ail et le mettre dans le mixeur. Laver le céleri, enlever les extrémités. Couper le reste de la branche en petits morceaux et les mettre dans le mixeur. Laver le poivron, l’épépiner, le couper en quatre et le mettre dans le mixeur. Mixer le tout jusqu’à obtenir un mélange homogène. Réserver.

Le poulet
Préchauffer le four à 250°.
Laver les cuisses de poulet, faire trois entailles sur chaque cuisse et saler. Les badigeonner et remplir les entailles de farce. Enfourner pour 45 minutes. Lorsque le poulet est doré, réserver au chaud.

La sauce aux oignons
Couper les oignons en deux et les hacher en fines lamelles.
Préchauffer l’huile dans une marmite. Ajouter les oignons émincés et les cubes de bouillon. Mélanger. Laisser ramollir les oignons dans l’huile à feu vif en les remuant régulièrement.
Ajouter le reste de la farce, le sel et le poivre. Laisser réduire pendant 15 minutes à feu doux. Réserver.

Les bananes
Eplucher les bananes et les couper en rondelles de 1 cm. Les faire frire dans de l’huile à 180°.
Quand elles sont dorées, les sortir et les égoutter. Saler légèrement.

Servir dans une assiette les bananes accompagnées du poulet et de la sauce aux oignons. Un peu de pain peut compléter le plat.

"La Java Africa, Recettes d'Afrique noire", de Souaibou Keita, éditions du Sud-Ouest.
Yassafastfood.com

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Vous y découvrirez les grands classique de la gastronomie ivoirienne : sauce graine, alloco, foutou, kédjennou...

Retrouvez les saveurs du pays...

En Europe , il devient de plus en plus facile de se procurer les composants de la cuisine africaine. A Paris, New York ou Montréal, il existe des "marchés Gouro" où la banane plantain côtoie le gnangnan et l'igname. Il est possible de faire du foutou dans un immeuble parisien sans provoquer des émeutes avec la musique matinale du pilon. La pâte d'arachide, l'huile rouge et même l'attiéké, lyophilisé, se retrouvent dans le commerce.

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