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    Antidouleur :

    le venin du black mamba, analgésique du futur ?

     

    Des chercheurs français viennent de montrer les propriétés de deux protéines retrouvées dans le venin du mamba noir, appelées mambalgines. Testées avec succès chez la souris, ces molécules aussi efficaces que la morphine avec moins d’effets secondaires indésirables utilisent une voie d’action différente qui laisse présager l’émergence d’une nouvelle classe de médicaments antidouleur à l’avenir.

    Il mesure jusqu’à 4 m de long et sa morsure peut tuer un être humain en 20 minutes. Mais le venin du mamba noir Dendroaspis polylepis aurait aussi des vertus thérapeutiques : deux protéines, nommées mambalgines, postulent parmi les candidats crédibles au titre d'antidouleur de demain. Et cette découverte, on la doit à des chercheurs français de Sophia Antipolis.

    Pourtant, leur spécialité n’est pas de développer des nouveaux médicaments  analgésiques. Éric Lingueglia et son équipe étudient l’effet des venins animaux sur les canaux ioniques, ces protéines des membranes plasmiques chargées de faire transiter des molécules de part et d’autre de la cellule. Parfois, comme dans ce cas, il arrive que certains composants du venin aient à la fois des propriétés sur ces pores et disposent également de vertus thérapeutiques. En effet, les canaux Asic (acid-sensing ion channels) des neurones sont connus pour jouer un rôle dans la transmission de la douleur .

    Les auteurs n’en sont d’ailleurs pas à leur coup d’essai. Dans le passé, deux composés analgésiques ont été mis en évidence par leurs soins : l’un d’eux provenait du venin de mygale et l’autre de celui d’une anémone de mer.

    Des mambalgines aussi efficaces que la morphine

    Il a fallu malgré tout plus de 5 ans entre la découverte de l’activité des mambalgines et les tests menés sur les souris, qu’ils viennent de publier dans la revue Nature . Les peptides étaient comparés à la morphine, opiacé couramment utilisé pour atténuer les douleurs intenses, et bien sûr à des souris témoins, non traitées.

     

     


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    Le zoo de Chessington fête un heureux événement aujourd’hui, la naissance d’un nouveau gorille, le second en un an pour ce zoo, après la naissance de Mwana, en février dernier. Shanga et Damisi, respectivement la mère et le père de ce nouveau-né, sont des gorilles des plaines occidentales, une espèce vulnérable qui, selon les scientifiques, ont tendance à se reproduire lentement à raison de un bébé sur cinq ans pour une femelle. La naissance de ce nouveau gorille a ainsi créé un grand événement au sein du zoo de Chessington où Damisi, le père à qui l’on doit la naissance, possède un harem de six femelles. A noter que 10.000 gorilles des plaines occidentales vivent encore en liberté dans le monde.

     

    août 2012

     

     

     

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    Un Sud-Africain poste ses ongles de pieds à l'ambassade de Chine

     

     

    Fatigué de signer des pétitions ou de s'époumoner dans des meetings, Mark Wilby a décidé de changer de méthode pour défendre la cause des rhinocéros. Cet artiste sud-africain vient d'envoyer à l'ambassade chinoise de son pays un colis avec ses ongles de pieds à l'intérieur.

     

    Pourquoi ? Parce que la corne de rhino est prescrite par la médecine traditionnelle chinoise pour lutter contre le cancer - ce qui explique le braconnage de l'animal - et, d'autre part, parce que ces cornes sont constituées de kératine, la même matière que les ongles humains.

     

    L'artiste appelle "tous ceux qui prennent ça à coeur à se lever et à faire pareil" pour lutter contre "l'ignorance crasse et le sort inhumain des rhinocéros".

     

    Depuis janvier, 467 rhinocéros ont été abattus en Afrique du sud, soit plus que pendant toute l'année 2011.

     

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    DANS UNE POPULATION D'AFRIQUE CENTRALE, LES HOMMES PEUVENT ALLAITER !

     

    «Il existe en Afrique centrale une population de 20 000 pygmées dont les représentants mâles ont été baptisés « les meilleurs papas du monde » : les pères passent énormément de temps auprès des nouveaux-nés (plus que dans n’importe quelle autre société au monde) et certains arrivent même à se provoquer un processus de lactation. En clair : ils sont capables d’allaiter les bébés.

    Anomalie génétique ? Pas vraiment. Les mâles de l’espèce humaine possèdent le même dispositif nourricier que les femmes : des tétines, des glandes mammaires et une hypophyse. Si les tissus mammaires des mammifères mâles sont similaires à ceux des femelles, qu’est-ce qui les empêche de fonctionner ? Tout semble tenir à quelques hormones.

    Chez les femmes, c’est la prolactine (produite notamment lorsqu’elle accouche) qui met en route la laiterie. Mais chez les hommes, la dopamine inhibe presque systématiquement la production de prolactine et empêche le circuit nourricier de fonctionner. Pour que la lactation des mâles puisse survenir, il suffirait de modifier chez eux le taux de dopamine.

    Il arrive d’ailleurs que certains désordres ou traitements hormonaux aient cet effet : dans son article, Stéphane Deligeorges cite deux cas de lactogenèse mâle observé chez des hommes âgés de 62 et 64 ans qui, au cours de leur chimiothérapie, se seraient mis à produire des quantités de lait « importantes et prolongées ». Ces cas ne sont pas isolés.

    Sur le site Momlogic, un article intitulé « The men who breastfeed »(13/08/2009) relate plusieurs cas de pères ayant allaité leur progéniture. Le plus célèbre, rapporté par l’Agence France Presse, est celui du Sri Lankais B. Wijeratne. En 2002, il perd sa femme qui meurt en couche, laissant au monde une petite fille de 18 mois et un nouveau-né orphelin. Les deux enfants refusent de boire du lait de vache. Afin qu’ils ne meurent pas de faim. Dans son désespoir extrême, l’homme mit son nouveau-né ainsi que sa fille à la poitrine et constata avec stupeur que sa poitrine produisait du lait.

    Pour le Docteur Suzanne Gilberg-Lenz, qui consacre au phénomène un article sur Momlogic, « Il est en effet possible que sous l’effet d’un choc un homme se mette spontanément à produire du lait, mais c’est rare, très très très rare. Nous avons tous, de façon instinctive, la capacité de produire du lait pour sauver la vie de bébés. Mais en dehors de ces cas extrêmes, il faut avoir pris des médicaments qui augmentent le taux de prolactine pour que cela ait lieu. Ou bien il faut souffrir d’une tumeur affectant la sécrétion de certaines hormones pituitaires… »

    Source : Liberation

     

     


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    Alpes-Maritimes : des gardes-chasse à la recherche d'une mystérieuse panthère noire en liberté

    Des gardes-chasse vont se déployer lundi, en quête d'éventuelles traces d'une mystérieuse panthère noire aperçue dimanche par un témoin dans un espace de pleine nature de la commune de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, a précisé la gendarmerie.




    Un sujet sensible

    Dimanche après-midi, gendarmes, pompiers et policiers municipaux avaient cherché en vain l'animal, à la suite du signalement téléphonique d'un témoin. "Rien ne permet d'étayer sa présence pour l'instant", a affirmé lundi matin la gendarmerie.

    Le sujet étant sensible, c'est l'Office national de la chasse qui va prendre le relais lundi, à la recherche de traces de pattes du félin.

    En juin 2004, une traque avait été organisée dans les environs de Marseille après des appels signalant la présence d'un animal ressemblant à une panthère noire, mais la bête n'avait jamais été retrouvée.

    le 28/01/2013

     


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