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    Fessemania l'avant-garde de l'arrière-train africain

     

     

     

    Les tenants de l’ordre esthétique mondial ont décidé que les grosses fesses étaient désormais à la mode. L’Afrique n’a pas attendu leur diktat…

    Plus personne ne doute de la capacité de l’Afrique à imposer ses goûts au monde. Dans le domaine vestimentaire, les Camerounaises Rahmée Wetterich et Marie Darouiche font un tabac en Allemagne avec leur "Noh-Nee", ce modèle de robe traditionnelle bavaroise agrémentée de pagnes africains. Dans la production musicale, il est de bon ton de croiser ses vocalises avec la Camerounaise Irma ou la Nigériane Asa. Il ne restait plus à l’Afrique qu’à imposer ses canons de beauté, notamment les formes callipyges éloignées des traditionnels mannequins efflanqués.

    "Nous sommes entrés dans l’ère du gros derrière", titrait récemment Vogue, la référence du goût entériné. Le magazine américain annonçait ainsi une véritable révolution dans le monde de la mode occidentale, univers dont la fesse rebondie était jusque-là bannie. Les guérilleros fessus de cette nouvelle idéologie corporelle sont les chanteuses américaines Jennifer Lopez, Beyoncé, Nicky Minaj, la rappeuse australienne Iggy Azalea ou encore Kim Kardashian, la star de téléréalité devenue d’autant plus influente qu’elle vient d’épouser Kanye West. Les infographistes spécialistes du logiciel Photoshop devraient donc apprendre à bomber les popotins plutôt qu’à les atrophier…

     


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    Authentique Afrique

     

     

     


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    Côte d’Ivoire 

    “Stop Ebola”, un clip pour lutter contre le virus

     

     

    Spots publicitaires, communiqués, messages radiophoniques, les campagnes de sensibilisation contre le virus Ebola battent leur plein sur le continent. En Côte d’Ivoire, un blogueur a décidé de réaliser un clip intitulé “Stop Ebola” pour prévenir le mal.

    “Stop Ebola, fais attention à toi mon gars, voici le credo : parles-en autour de toi ma Go…” Sur un air de reggae, les paroles entraînantes du morceau “Stop Ebola” nous feraient presque oublier la gravité du sujet abordé : l’épidémie qui sévit en Afrique de l’ouest depuis le début de l’année, la plus grave depuis l’apparition du virus en 1976.

    “Nous voulions décliner en chanson la campagne contre Ebola afin de la rendre plus accessible”, explique le journaliste blogueur et web-entrepreneur ivoirien Israël Yoroba, qui dit vouloir sensibiliser les Ivoiriens de manière plus ludique. Le clip et la chanson, diffusés sous licence Creative Commons, peuvent être visionnés et téléchargés gratuitement sur les réseaux sociaux.

     

    Une chanson pédagogique

    Depuis le 11 août, le gouvernement ivoirien a annoncé des mesures préventives pour éviter la propagation du virus Ebola, qui ne touche pas encore le pays. Les autorités ont également lancé une campagne de sensibilisation, relayée par les médias, en diffusant notamment des spots publicitaires en langues locales. “Mais chaque citoyen a sa part de responsabilité”, explique Israël Yoroba.

    Tourné samedi sur l’île Boulay dans la lagune d’Abidjan, le clip met en scène un jeune Ivoirien chantant en playback, Marck Anderson, et d’autres habitants qui se sont prêté au jeu. En quelques couplets et un refrain, le parolier – qui ne se montre pas sur la vidéo mais dont on entend la voix – se veut pédagogue en expliquant ce qu’est le virus, quels en sont les symptômes et les moyens de s’en protéger. “Il faut que chacun parle à son voisin”, conseille-t-il, déplorant la psychose palpable dans les villages.

    Si le blogueur admet ne pas avoir mis en place de stratégie de communication, il imagine déjà sous-titrer la chanson pour la diffuser à l’international. Pour l’heure, Israël Yoroba s’apprête à faire la tournée des radios, des boîtes de nuit et des maquis pour diffuser son initiative musicale et citoyenne au plus grand nombre… et tenter de faire de “Stop Ebola” plus qu’un simple “buzz” ivoirien éphémère.

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    Emeline Wuilbercq

     

    Jeuneafrique.com 

     

     

     

     


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