• paradis de la bière

     

    La Côte d’Ivoire, futur paradis de la bière ?


    paradis de la bière

     

    Tout « Abidjan la joie » attendait cela : la fin du monopole, vieux d’un demi-siècle, de la Société de limonaderies et brasseries d’Afrique (Solibra), propriété du groupe Castel. Vendredi 25 septembre, Heineken et CFAO , réunis au sein de la coentreprise Brassivoire, ont posé les premiers jalons de ce qui devrait devenir  la plus importante brasserie d’Afrique de l’ouest. Doté d’un investissement de 150 millions d’euros, le site pourrait produire 1,6 million d’hectolitres de bière par an. De quoi réjouir  les tenanciers de maquis, gargotes et autres bars de la capitale ivoirienne qui devront tout de même patienter  encore quatorze mois avant de voir la mousse couler 

    « Les bières ne nous seront pas livrées gratuitement, nous le savons, mais avec la concurrence, le coût des bouteilles devrait baisser . Le show est une seconde nature chez les Ivoiriens. Avoir de la bière à gogo ne nuira pas à leur bonheur, loin de là », se félicite Philomène Gnahoua, gérante de maquis à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan.

    La brasserie, située dans la nouvelle zone industrielle PK24, produira de la bière Heineken pour le marché national àp artirde l’année 2017. Brassivoire devrait, en outre, permettre la création d’environ 700 emplois directs et le soutien de plus de 40 000 emplois indirects. La coentreprise explore également la possibilité de développer un projet d’approvisionnement en matières premières agricoles qui lui permettrait de fabriquer sa bière avec des produits locaux.

    Heineken et CFAO sont déjà associées depuis vingt ans à Brazzaville au sein des Brasseries du Congo. « Cette nouvelle brasserie va venir contribuer au développement économique et social, déjà en cours, de la Côte d’Ivoire », a souligné Roland Pirmez, président de la région Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est au sein de Heineken International, en présence du premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

    La toute puissante Solibra

    Sur le terrain, Brassivoire aura fort à faire pour concurrencer  la Solibra. Décidée à maintenir son monopole, cette dernière a racheté en avril les Brasseries ivoiriennes (BI) et leur produit phare, Number One, qui avaient bousculé le marché en 2013.

    La nouvelle n’avait pas enchanté des consommateurs, qui craignaient une hausse des prix. Sur le marché la bière Number One était vendue à 600 francs CFA le litre, contre 750 francs CFA pour la concurrente, l’inusable Bock, communément appelé la « Drogba ». Un ajustement à 700 francs CFA a été institué après le rachat des BI.

    « Une autre bataille va se jouer  entre deux grands dinosaures, assure Mathurin Achy, un adepte des grosses bières. Ils devront tenir compte, certes de la qualité, mais surtout des prix, s’ils veulent avoir  le maximum de consommateurs. »




  • Commentaires

    2
    Mercredi 14 Octobre 2015 à 10:56

    coucou Pat

    difficile de rentrer sur ton blog...

    ton passe temps doit être l'horlogerie car il y a 5 horloges en page d'accueil!avec ça tu ne dois jamais être en retard!!lol

    bonne journée.gros bisous

    1
    Vendredi 2 Octobre 2015 à 10:41

    et à quand des vignobles en cote d'ivoire??? lol

    bon week-end.gros bisous

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