• Enfin..... L'Excision en procès

     

    L’excision en procès

    Pour la première fois, neuf exciseuses ont été jugées et condamnées en Côte d’Ivoire

     L'affiche d'une campagne de l'Unicef contre l'excision en Côte d'Ivoire.

     

    news-excision-societe-19-07.jpg

     

    Elle a beau être hors la loi, elle reste une tradition, en dépit de sa barbarie. Plus de 70 % de femmes issues des communautés musulmanes du nord de la Côte d’Ivoire seraient encore aujourd’hui excisées. Si la pratique est interdite depuis 1998, l’excision perdure dans une relative impunité.
    Mais pour la première fois, un procès a été organisé à Katiola, à 400 kilomètres au nord d’Abidjan, ce mercredi, et neuf femmes ont été reconnues coupables des mutilations génitales d’une trentaine de fillettes. « Par le passé, il y a eu des arrestations de femmes exciseuses, mais ces cas se limitent au commissariat avec règlement à l'amiable, sans aboutir à des jugements ou à des condamnations, suite aux interventions de parents et des communautés locales », a confirmé Suzanne Maïga Konaté, représentante résidente du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Patrick Yedess, chargé des questions d'état de droit au sein de l'Opération des Nations unies dans le pays, espère que ce procès réduira le phénomène.
    Les exciseuses devront s’acquitter d’une amende équivalente à 75 euros. Condamnées à un an d’emprisonnement, elles ne purgeront pas leur peine, compte tenu de leur âge. Un jugement plutôt symbolique, qui envoie un signal, davantage qu’il ne sanctionne.

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :