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    Le bébé éléphant vivant dans la Réserve Naturelle de Vie Sauvage Shendiaoshan, dans l’est de la Chine, n’avait alors que 5 jours, quand sa maman l’a gravement blessé fin août, a raporté Rtbf

    L’éléphante a essayé de le tuer après l’avoir abandonné, en le piétinant. Cet acte effroyable avait au début été pris pour un simple accident par les soigneurs de la réserve.

    Mais ils se sont vite aperçus qu’il n’en était rien. Car lorsque le bébé a été replacé dans son abri, sa mère s’en est à nouveau prise à lui.

    Zhuangzhuang, en état de choc, est alors resté prostré au sol durant 5 heures versant de grosses larmes. Une scène très émouvante qui n’a pas manqué de circuler en quelques heures sur toute la toile.

    "L’éléphanteau était très contrarié et il a pleuré pendant cinq heures avant de pouvoir être consolé. Il ne pouvait pas supporter d'être séparé de sa mère, même si elle tentait de le tuer. Nous ne savons pas pourquoi, mais nous ne pouvions pas risquer qu’elle recommence", a ainsi confié le porte-parole de la réserve naturelle à la presse.

    L'éléphanteau se porte bien aujourd'hui.

     

    La vidéo du pauvre éléphanteau Zhuangzhuang pleurant à chaudes larmes, a fait le buzz en émouvant les internautes de la planète. Le petit éléphant qui vit dans une réserve naturelle de Chine, a été abandonné par sa mère, qui a tenté de le tuer

     

     

     


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    sites insolites à visiter en Afrique de l'Ouest

    l est des endroits où les animaux sont rois. Dans des villages d'Afrique de l'Ouest, de curieux sites révèlent leur rôle culturel, mystique, symbolique.

     

    Le symbolisme animal constitue un élément essentiel de la culture africaine. Des lieux sont imprégnés des rapports privilégiés entre un peuple et une espèce. Sites sacrés d’exception, certains sont ouverts aux touristes.

    Symbolisme animal en Afrique
    Présents dans les contes, les légendes et dans la littérature africaine, les animaux jouent un rôle majeur dans l’imaginaire du continent. Ils revêtent une fonction symbolique, endossent un rôle mystique bénéfique ou maléfique, servent de faire-valoir aux hommes ou sont chargés d’une dimension sacrée.

     

    Animaux sacrés

     

    "Les contes d’animaux marquent le confluent du réel et du surréel", affirmait Roland Colin dans Les contes noirs de l’Ouest africain. En utilisant le ressort de l’émotion, ces histoires transmettent des valeurs sociales. Les auteurs africains contemporains, tels Alain Mabanckou dans Mémoires de Porc-épic, renouvellent dans le roman la tradition de complicité homme-animal, vue comme un signifié du sacré.

    Mais cette proximité manifeste en littérature s’appuie sur une réalité culturelle. En Afrique de l’Ouest, des peuples, des ethnies ou des villages entretiennent une relation particulière avec une espèce animale.

    Ils lui vouent un respect spécifique, sacré, en font leur totem en raison d’un événement fondateur d’une relation privilégiée. Ils peuvent même lui consacrer un lieu et parfois un cimetière. C’est ainsi que se sont développés des sites originaux, parfois accessibles aux voyageurs.

    Les mares aux crocodiles sacrés du Burkina Faso
    Au Burkina Faso, il existe de nombreuses mares aux crocodiles sacrés. Elles font l’objet d’aménagements touristiques afin d’accueillir les visiteurs.

    La mare aux crocodiles de Sabou est située à 80 km de Ouagadougou. Après avoir acheté un poulet vivant, le visiteur est conduit près de la mare par un guide qui attirera les sauriens avec la volaille attachée à un bout de bois...


    Ici, le crocodile vit en harmonie avec l’Homme. D’où vient ce lien qui les unit? D’après la légende, un reptile a donné de l’eau à un ancêtre assoiffé, qui lui a ensuite juré protection.

    La mare abrite une centaine de crocodiles. Les habitants leur demandent chance, réussite ou santé en échange de poulets vivants. Ils organisent des cérémonies en leur honneur. Et lorsqu’un reptile meurt, un villageois décède peu après.

     

    Les sanctuaires de singes et d’hippopotames au Ghana

     

    Animaux sacrés

    Animaux sacrés

    Au Ghana, des sanctuaires abritent des Colobus noir et blanc ainsi que des singes Mona. A Boabeng Fiema, un cimetière leur est dédié. On considère que celui qui tue l’un de ces animaux sera confronté rapidement à la mort lui-même.

    Pour les habitants de Tafi Atome, les singes sont leurs ancêtres. Ils déambulent librement dans le village et s’invitent même dans les habitations…

    A Wechiau, les touristes peuvent visiter le sanctuaire d’hippopotames. Ils sont sacrés pour les habitants car ils les ont sauvés contre des envahisseurs.

    Au Ghana, la lutte contre le braconnage s’appuie sur cette relation qui unit les communautés locales aux animaux. Les populations jouent alors un rôle majeur dans la protection des espèces à travers les aires communautaires. Et l’accueil des touristes sur ces sites constitue une source de revenus.

     

    Le temple des Pythons de Ouidah, au Bénin

     

    Animaux sacrés

     

    A 40 km à l’ouest de Cotonou, la ville de Ouidah est bien connue pour son temple des Pythons. Ce lieu étonnant de la religion vaudoue – situé juste en face de la basilique catholique! – abrite de multiples serpents, très respectés.

    Ces animaux sont vénérés depuis qu’ils ont protégé et sauvé un roi local. Ils ont repoussé les terribles guerriers qui le pourchassaient.

    De nombreux rites vaudous intègrent les impressionnants reptiles. Ils sont détaillés aux touristes à qui l’on propose de déposer un serpent autour du cou… Et le soir, les serpents sont libérés dans la ville, avant de réintégrer leur temple le lendemain matin.

     

    Protection de la nature et tourisme culturel

     


    Les sites dédiés aux animaux sacrés allient traditions locales et développement touristique. Les communautés se servent de la fascination qu’exercent leurs propres pratiques pour développer des activités et des infrastructures afin d’accueillir des visiteurs.

    En plus de cet atout économique, ces sites permettent de préserver des espèces en danger. Les instances de protection de l’environnement s’appuient sur les communautés locales en les intégrant dans les programmes de protection des espèces.

    Combiner respect de la culture, développement économique local et protection de l’environnement, c’est tout l’enjeu d’un tourisme culturel durable tel que le préconise le programme de l’Unesco baptisé Tourisme, culture et développement durable en Afrique de l’Ouest.

     


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    LES SINGES SONT EN PERIL : AGIR EST UN DEVOIR !

    Les singes sont les espèces animales les plus proches de l’homme aussi bien sur le plan morphologique, comportemental que génétique. Les études sur ces proches cousins peuvent donc être très utiles à l’homme sur plusieurs plans. Malheureusement, sous l’effet de plusieurs menaces dont la principale est la perte de leur habitat, ces sympathiques animaux sont en train de disparaître. La situation est très alarmante dans toute la zone tropicale ouest africaine. En Côte d’ivoire, c’est seulement au Parc National de Taï qu’il existe des programmes de recherches qui assurent encore le maintien de populations viables. De ces programmes est même née une fondation pour la sauvegarde des chimpanzés sauvages. En dehors de cet espace et particulièrement à l’est du fleuve Sassandra, rien n’est fait et les forêts sont presque vidées de leurs populations simiennes. Certaines espèces sont devenues très rares quand d’autres ont carrément disparu. Il y a alors nécessité de mener des actions dans les autres forêts de Côte d’Ivoire, pour dans un premier temps, connaître le statut des singes qui y restent et dans un second temps, assurer la survie de ces derniers.

    Le temps presse, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard !

     

     

    Singe de la forêt sacrée de Gbepleu à MAN

     

    SINGES EN PERIL

     

     


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    Soko est un village Nafana, l'une des nombreuses ethnies qu'on dénombre dans la région cosmopolite de Bondoukou. Les Nafana de Soko, contrairement aux Abron qui ont adopté le Kulango comme langue maternelle, ont conservé leur langue, le Nafana. Au point de vue linguistique, Soko serait la déformation du mot "Solokolo" qui veut dire littéralement : " le chemin des éléphants".

     

    Les singes sacrés de Soko (Côte d'Ivoire)

     

    Selon les vieux de Soko, le fondateur du village du nom de MéIô , étai t lui-même un grand chasseur d'éléphants (Solo). Ce serait donc au cours d'une partie de chasse aux éléphants que le vieux MéIô aurait découvert ce site abondamnent giboyeux et aurait alors pris la résolution d'y fonder son viIlage qui est devenu aujourd'hui Soko.

    Partant de ce qui précède, on doit noter que "sur le chemin des éléphants" ce sont les singes (Gbalio) qui sont devenus sacrés et non pas les pachydermes eux-mêmes. Dans quel les circonstances cela serait-il arrivé ?

    Selon les traditionnistes de Soko, la sacralisation des singes "autochtones" remonte seulement au passage de Samory TOURE et de ses Sofa dans la région de Bondoukou. II est donc admis que la sacralisation des singes est postérieure à la création du viIlage par Mélô. En d'autres termes, notons que la sacralisation des singes à Soko, date de la fin du siècle dernier.

     

    Les singes sacrés de Soko (Côte d'Ivoire)

     

    En effet, la légende dit que ce sont les habitants de Soko qui ont été transformés en singes par un féticheur du viIlage pour éviter les "massacres" de Samory TOURE. Mais une fois le danger écarté, le féticheur n'eut pas le temps de redonner la vie à ses concitoyens et il mourut. Après cette perte démographique, la population du village s'est progressivement réconstituée. Les descendants des habitants qui avaient été transformés, dans l'impossibilité de distinguer les singes sauvages de ceux qui sont leurs ancêtres ont décidé de sacraliser tous les singes qui se trouvent dans la petite forêt qui ceinture le village actuel de Soko. Les singes de Soko sont plus que sacrés car ils sont même des hommes, des frères et c'est pour cette raison qu'on les protège minutieusement. La réponse qui nous a été sèchement lancée quand nous avons osé poser la question de savoir si les habitants de Soko accepteraient de donner quelques singes pour les parcs zoologiques du pays témoigne de la relation intrinsèque qui Iie les habitants de Soko aux singes "autochtones". II nous a été rétorqué en effet: "accepteriez-vous de parquer vos frères" ?

    Ici comme aiIleurs, les singes sacrés sont densement concentrés dans les arbres d'une petite forêt noire qui par sa composition faunitique et floristique est une relique-témoin de ce que fut le biotope en des temps plus anciens. On est donc en droit de souligner avec force que le milieu d'habitation de la chose sacrée est aussi préservé par la tradition. La tradition interdit d'y chasser et d'y cultiver ce qui, sans aucun doute, aurait entraîné la destruction de l'équilibre du microécosystème. La forêt des singes est à son tour délimitée par une petite rivière que les habitants de Soko appellent M'gboulou. Cette rivière est aussi sacrée et de ce fait iI est interdit d'y pêcher, ce qui favorise la reproduction abondante du monde aquatique.

     

    Les singes sacrés de Soko (Côte d'Ivoire)

     

    A la différence des autres villages, à Soko iI n'y a pas de famille chargée d'adorer les singes sacrés. Cette tâche revient à tout le viIlage. Ceci est peut-être dû au fait que les singes cohabitent pratiquement avec les gens de Soko. IIs mangent presque dans les mêmes assiettes que les habitants de Soko.

    Quand un singe meurt, il est enterré comme les humains. Mais force est de constater qu'ici aussi il ne nous a pas éte donné de voir le cimétière des singes qui, semble-t-il, n'existe pas dans les faits. Les vieux expliquent cette inexistence par le fait que les singes ne connaissent pratiquement pas de décès et ils n'en ont même pas souvenance d'en avoir eu à enterrer.

    La seule manière qui permet aux habitants de Soko de préserver leurs frères-singes est l'interdiction formelle de la chasse aux singes. Cette interdiction s'applique aussi bien aux autochtones qu'aux étrangers. Si par mégarde, un singe était tué, alors, le coupable est tenu de faire des sacrifices appropriés qui se résument selon les vieux, à la cola, au mouton et au poulet. Dans le cas où le coupable s'y refuserait, alors iI subira la peine capitale appliquée par les ancêtres : iI périra ! Voilà en quoi se résument les sanctions prévues par la tradition dans le but de sauvegarder les singes sacrés et leur milieu naturel.

    Source: "Histoire Ecologique du pays Abron - kulango (Sié Koffi, Ibo Guéhi Jonas)

     

     


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    Nigeria, profession : dresseur de hyenes

     

    Monde, insolite, Nigeria, profession : dresseur de hyènes – afrik.com – Le photographe Pieter Hugo immortalise une troupe de saltimbanques du Nigéria. Le photographe sud-africain Pieter Hugo a immortalisé dans sa série « Des Hyènes et des hommes » une troupe de dresseurs de hyènes au Nigéria. Ce groupe d’hommes est accompagné d’une fille de 6 ans qui chevauche les hyènes comme s’il s’agissait de poneys. Un groupe d’hommes qui déambule dans les rues de Lagos au Nigéria, avec des hyènes en laisse. Une fille de 6 ans qui chevauche ce redoutable chasseur. La scène a de quoi surprendre. Captivé par le spectacle, un ami nigérian du photographe sud-africain Pieter Hugo lui en envoit des images en 2005. Fasciné, l’artiste se renseigne et apprend que cette bande est accusée par la presse nigériane de piller des banques, de dealer de la drogue ou de servir d’hommes de main à des créanciers qui les utilisent pour terroriser les mauvais payeurs. Pieter Hugo décide de se rendre au Nigeria. Voilà la genèse de la série The Hyena and other men (Des Hyènes et des hommes), qu’il terminera en 2007. En fait de malfrats, il découvre une troupe de saltimbanques gagnant leur vie en exhibant des hyènes, babouins et autres pythons. Le photographe parvient à s’intégrer à ce groupe composé d’hommes d’une même famille élargie, tous dresseurs de père en fils, accompagnés d’une petite fille de 6 ans qui s’allonge sans peur sur les charognards.Chaque membre de la troupe a des cicatrices et des plaies sur le visage, les jambes et les mains, qui rappellent que l’animal peut à tout moment redevenir sauvage. Les dresseurs ont toujours un bâton pour se défendre en cas de besoin. La petite fille a quant à elle « été baignée dans une potion d’herbes traditionnelles qui garantit sa sécurité pour le reste de ses jours », explique le dresseur Abdullahi Ahmadu. Pour capturer leurs hyènes, les dresseurs se baignent avec cette potion et chantent des incantations pour se protéger du dangereux mammifère. L’animal, « pas encore habitué aux humains, va combattre. On lui administre alors une potion sur le corps, et il devient immédiatement obéissant », poursuit-il. Les dresseurs vendent ces herbes traditionnelles à la fin de leur spectacle de rue, mais également des poudres et talismans contre le mauvais sort.

     

    Nigeria, profession : dresseur de hyenes

     

    Lors de son premier voyage, en 2005, Pieter Hugo photographie la performance des dresseurs, mais aussi les foules de curieux qui les encerclent et les embouteillages occasionnés. Puis le photographe a estimé que « ces images n’avaient que peu d’intérêt. Je me détournais de ce qui me fascinait, l’hybridation entre l’urbain et la vie sauvage. » Dès lors, en 2007, il décide de faire des portraits des dresseurs avec leurs hyènes dans des environnements urbains déserts tels que des ponts ou des terrains vagues. Chaque titre de photographie inclut le nom de l’animal : Abdullahi Mohammed avec Mainasara ou Mallam Galadima Ahmadu avec Jamis, par exemple. Des portraits doubles qui soulignent la relation entre dresseur et dressé, mêlée de crainte et de respect mutuel.

     

     

    Nigeria, profession : dresseur de hyenes

     

     

     

     


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