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    Kdo de mon ami Bakuba

     

    AFRIQUE ENVOUTANTE

     

     

    Kdo de mon ami Bakuba

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    Nelson Mandela, icône mondiale du XXe siècle

     

    L'ancien président sud-africain, symbole de la lutte contre l'apartheid, s'est éteint ce jeudi 5 décembre, à l'âge de 95 ans. Hospitalisé l'été dernier, Nelson Mandela, bien que très affaibli, avait ensuite retrouvé pendant quelques mois un état jugé plus "stable".

     

    "Madiba" s'en est allé. L'ancien président sud-africain, Nelson Mandela, est mort ce jeudi 5 décembre, à l'âge de 95 ans, laissant derrière lui un peuple en pleurs. L'annonce a été faite par l'actuel président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma vers 22h45 (heure française). "Notre cher Madiba aura des funérailles d'Etat", a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seraient en berne à partir de vendredi et jusqu'aux obsèques.

     

    Sa lutte historique et sans relâche contre l'apartheid a fait de Mandela un héros en Afrique du Sud et un symbole de paix dans le monde entier. Ses actions pacifiques contre la ségrégation raciale et pour l'établissement d'une démocratie sud-africaine lui ont valu de recevoir le prix Nobel de la paix, en 1993.

     

    Jeune militant

     

    Militantisme pacifique. Né en 1918 au sein du clan royal des Thembu, dans la région du Transkei, au sud-est du pays, Nelson Mandela, de son vrai prénom Rolihlahla, se découvre un goût pour le militantisme à son arrivée à Johannesburg, où il a fui après avoir été exclu de l'université et pour échapper à un mariage arrangé.

    A 25 ans, il rejoint les rangs de l'ANC, le Congrès national africain, un parti défendant les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche. L'action de l'ANC prend tout son sens à partir de 1948, lorsque le Parti national, exclusivement afrikaner, remporte les élections nationales et met en place le concept d'apartheid, à savoir un développement séparé des races entraînant des ségrégations diverses.

    Face à ces mesures, l'ANC se lance dans des campagnes de mobilisation non violentes basées sur la désobéissance civile, inspirées des méthodes de Gandhi en Inde.

    Tournant dans la lutte. L'ANC est interdit par le pouvoir en 1960. Mandela donne alors au mouvement un tour plus radical en fondant Umkhonto we Sizwe ("Fer de lance de la nation"), une branche militaire qui favorise l'action armée. Sabotages d'installations symboles de l'apartheid, grèves: le mouvement multiplie les attaques ciblées.

     

    Vingt-sept ans derrière les barreaux

    Entrée de la prison de Robben Island

    Condamné à perpétuité. Arrêté en 1962 puis emprisonné dans le fort de Johannesburg, Mandela est condamné à la réclusion à perpétuité en 1964 pour sédition et échappe de peu à la peine de mort. Commence alors un long emprisonnement au bagne de Robben Island, situé au large du Cap, où Mandela passera ses dix-huit premières années d'emprisonnement, sous le numéro de matricule 46664.

    Il y effectue des travaux forcés à longueur de journée, dans une carrière de chaux, où il casse des cailloux. Exposé au soleil et à la poussière pendant des années, Mandela y voit sa santé se détériorer.

    Réflexion. Dans cette prison où les lois de la ségrégation sont appliquées, Mandela continue la résistance et cherche à pénétrer l'âme de ses ennemis afrikaners, étudiant leur histoire et leur langue, dans le but d'établir un dialogue avec eux. "Quand j'ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l'opprimé et l'oppresseur", a-t-il expliqué à ce sujet.

    Parallèlement à son emprisonnement, sa notoriété internationale grandit et l'Assemblée des Nations unies déclare l'apartheid crime contre l'humanité en 1971.

     

    Libération et élection

     

    Pressions. Transféré en 1982 dans une prison de la banlieue du Cap, Mandela devient une cause de mobilisation internationale. La pression locale et mondiale exercée sur le gouvernement sud-africain influence d'ailleurs fortement sa libération, le 11 février 1990. La levée de l'interdiction de l'ANC est également annoncée par le président sud-africain Frederik de Klerk.

     

    S'ouvre alors une période de négociations avec le gouvernement pour mettre fin aux ségrégations raciales. En 1991, les dernières lois de l'apartheid sont abandonnées.

     

    Réunification. A la tête de l'ANC depuis 1991, Nelson Mandela accède à la présidence du pays en 1994, après la large victoire de son parti aux premières élections générales multiraciales. Il préside ainsi le premier gouvernement non racial du pays, composé d'une coalition entre l'ANC, le Parti national et le parti zoulou Inkatha Freedom Party, et prône la réconciliation entre les races. Entre temps, en 1993, il reçoit le prix Nobel de la paix.

     

     

    Réconciliation nationale, reconstruction économique d'un pays ravagé par l'extrême pauvreté et surtout mise en place d'une nouvelle constitution: le président Mandela s'empresse de tourner la page de l'apartheid.

     

    Affaibli, il ne brigue pas de second mandat et quitte son poste en 1999, préférant s'éloigner de la vie politique pour se consacrer à ses proches et à sa fondation.  Sa santé décline au cours des années 2000, durant lesquelles il est soigné d'un cancer de la prostate.

     

    Une figure de la lutte pour l'égalité mondialement respectée

     

    Respect international. Immensément populaire dans son pays natal et à l'échelle planétaire, Madiba –le surnom inspiré de son nom de clan-  a été érigé en "icône mondiale de la réconciliation", selon les mots de l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, et est un des ex-hommes d'Etat les plus respectés au monde.

    Le 18 juillet 2008, ses 90 ans ont été fêtés à travers toute l'Afrique du Sud, mais aussi à l'international avec notamment unconcert hommage à Hyde Park, à Londres

     

     


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    Dans l’album de ce chirurgien urgentiste de Miami, le souvenir de sa chasse à la girafe. 

    Les Trophées de la honte

     

    En s’exhibant devant ses proies abattues, Melissa  Bachman,  une star de  la télé américaine,  a fait scandale. Les associations de défense des animaux réclament la suppression de son émission. Mais la chasseuse n’a rien fait d’illégal. Pas plus que cet homme posant devant la girafe qu’il vient d’abattre. Pour une quinzaine de milliers d’euros, en Afrique du Sud, on peut s’offrir des trophées comme ceux-là.

     

     

    Si le tueur avait porté des rouflaquettes et une moustache de Tartarin, le choc n’aurait pas été aussi insupportable. Elle est jeune, 25 ans avoués, maquillée façon Zahia du samedi soir. Le sourire triomphant comme si elle vendait du dentifrice. Mais Melissa Bachman pose avec le lion qu’elle vient d’abattre, illustrant le plus beau jour de sa vie. Selon son habitude, elle envoie sa photo sur Internet, comme elle le fait chaque semaine puisqu’elle anime une émission consacrée à la chasse, aux chasseurs et à leurs victimes : « Winchester Deadly Passion ». Mais, quand elle posait avec un perdreau ou un alligator, ou un représentant du gros gibier réputé plus noble, l’émotion était moins vive. Elle a un public de 12,5 millions d’Américains, chasseurs assidus. La chasse « sportive » les fait rêver depuis les exploits du président Théodore Roosevelt qui avait massacré 11 éléphants, 20 rhinocéros et 17 lions pendant un safari de trois mois en 1909, à partir de Mombasa, sous les applaudissements. De retour à New York, l’ancien président fit l’article et vanta l’ivresse incomparable et le romantisme de cette aventure éternelle : l’homme seul face au monstre. Il oubliait de dire qu’une cour de 250 personnes l’avait accompagné et protégé pendant ces nuits d’ivresse.

    Quand Melissa raconte sa « chasse », un tir de 55 mètres, avec le même enthousiasme qu’elle met à narrer une traque à l’élan, c’est l’indignation. Sous les huées, elle a même dû retirer de son compte Twitter son petit chef-d’œuvre d’auto-­satisfaction. Condamnée au silence, alors qu’elle voulait s’inscrire dans la lignée glorieuse des vainqueurs de Panthera leo, les vrais héros depuis qu’Hercule avait ­débarrassé les Grecs du terrible lion de Némée. Hercule s’en était fait une virile houppelande qui lui servait à la fois de Barbour et de carte de visite. Melissa, elle, n’a tué qu’un lion qui n’avait sûrement pas fini sa sieste. Le fauve a été surpris par une balle filant à 804 mètres par seconde (certifié par prospectus). Et sa famille ne régnait pas sur la savane depuis des millénaires puisque ce « roi » provenait d’un élevage. Désormais, plus de 300 exploitations élèvent des lionceaux pour les relâcher, adultes, à la demande ; 5 000 sont nourris en cage comme des poulets. Cela s’appelle chasser « en boîte », spécialité touristique de l’Afrique du Sud. Dernier chiffre connu en 2 000 : 480 lions abattus, dont 444 élevés en captivité.

    Immonde, barbare, ignoble, ont déjà dit 500 000 internautes, et ce n’est pas fini. Les superlatifs pleuvent en rafale sur la Barbie cynégétique qui se prend pour Diane. Voire les menaces. Beaucoup souhaitent la voir à la place d’un lion et imaginent mille sévices qui feraient ressembler son sourire béat aux chicots d’une sorcière de Goya. Mais cette exécution n’a rien d’illégal. Simplement jugée inhumaine par la vox populi. Jamais un tel geste n’avait suscité une aussi puissante indignation. Pippa Middleton avait révulsé en posant avec un tableau de chasse de 50 volatiles. Juan Carlos avait fait pire quand on avait appris que ce président d’honneur du WWF traquait l’éléphant en galante compagnie ; justice immanente, il était rentré sur une civière à cause d’une hanche qui coinçait.

     

    Les safaris, c’est de la chasse « en boîte » : on surprend des lions d’élevage au sortir de leur sieste

     

    Vingt-trois pays africains autorisent cette chasse qui génère plus de 200 millions de dollars de trafic, c’est le mot. Une infime partie va à la population qui se dispute les restes des carcasses. En effet, le spécialiste du tir à bout portant ne peut ramener que la tête pour orner son dessus de cheminée. David Chancellor a ainsi immortalisé quelques maniaques de la gâchette, notamment un avocat au salon encombré de 230 trophées, dont un grizzli, un ours polaire et un rhinocéros. Le prix réel d’un de ces trophées varie de 13 000 à 45 000 dollars, sans compter les petits ­arrangements dont on ne parle pas au ­paradis de la corruption.

    Melissa a-t-elle rendu service aux contempteurs de la chasse, de toutes les chasses ? Ce raz de marée indigné ne risque-t-il pas de fausser l’image de la chasse « normale » en France ? Première d’Europe avec 1,2 million de permis, elle rallie 20 000 nouveaux adeptes chaque année. Un chiffre qui en fait le deuxième sport préféré des Français – après le foot. Un loisir qui séduit les femmes, près de 130 000, et les jeunes : 50 % des moins de 30 ans sont favorables à la chasse, 7 % seulement réclament l’interdiction. ­Jamais la pratique de la chasse ne s’est mieux portée, même si elle change parfois de genre. Tradition depuis Cro-Magnon et les Pierrafeu qui n’avaient pas le choix s’ils voulaient des protéines, c’est devenu une ambition, celle des classes laborieuses qui voulaient avoir accès à cette manne réservée aux seigneurs, aux possédants.

    Cette frustration des gens normaux a ­explosé en 1789, quand l’enthousiasme populaire a inscrit « chasse pour tous » dans tous les cahiers de doléances : les ­garennes, aussitôt envahies par les Nemrod en sabots, se sont dépeuplées alors même que les chasseurs fortunés émigraient. C’est aujourd’hui une entreprise qui génère 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 23 000 emplois qui, par définition, ne peuvent être délocalisés. Le débat prend de la hauteur avec des philosophes comme Elisabeth Bourdeau de Fontenay ou l’anthropologue Bertrand Hell : l’homme est-il un animal comme les autres, ou le pire ? Les propos d’Elisabeth Bourdeau de Fontenay sont d’autant plus audibles, quand elle parle du « silence des bêtes », qu’elle a elle-même, jeune fille, succombé à la séduction de la chasse.

     

     


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    A VOS CADDIE POUR LES FETES ....

     


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