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Le tchapalo, une bière très appréciée à Bondoukou
Le Tchapalo, la bière.... par les femmes
Si le marché des boissons traditionnelles connait un franc succès sous nos tropiques, c’est bien en raison non seulement de leurs prix, mais également de leurs originalités. Vous avez dit authentique ? Nous vous invitons pour cette lucarne, à découvrir une bière ancestrale sub-sahélienne fabriquée de bout en bout par les femmes ….De prime a bord, il faut noter que si le Koutoukou qui a fait l’objet d’un billet récemment est l’affaire des hommes, le Tchapalo lui est tout le contraire. Il est l’apanage des « amazone » ivoiriennes notamment du peuple Sénoufo.Sa fabrication dans le contexte traditionnel est uniquement l'œuvre de femmes, qui en ont hérité en ligne maternelle selon les us de la tribu d’origine. Bien avant la période précoloniale, les femmes étaient déjà les seules instigatrices de la vente de cette bière.Même dans la consommation, elles ne sont pas en reste. Le tchapalo est recommandé pour les femmes à une période bien spécifique : La grossesse. Etat durant lequel la femme voit sa diète marquée par de nombreuses prohibitions alimentaires et compte tenu de ses propriétés curatives (« soigne le ventre »), dépuratives (« fait sortir les saletés du ventre ») et amincissantes (« fait sortir les excès de graisse ») le tchapalo se positionne comme un excellent appoint.La productionPour voir de près, comment est fabriqué cette bière artisanale, nous avons rencontré Caroline, une gentille fabricante et vendeuse de Tchapalo dans les environs de la Riviera, voici ce qui en ressort : Les grains de sorgho sont trempés dans l’eau pendant 7 à 10 heures, germés pendant trois jours et séchés. Le malt ainsi obtenu est moulu pour donner la farine, puis empâté. Le dépôt est précuit pendant 2 à 2 h 30 min, le moût obtenu après mélange du surnageant et du dépôt précuit est laissé reposé pendant 9 à 12 h au cours desquelles il se produit une fermentation lactique naturelle. Après filtration, le filtrat aigre ou moût aigre subit une cuisson durant 5 à 6 h pour donner le moût sucré qui est par la suite refroidi et ensemencé avec un ferment traditionnel. Après une fermentation alcoolique qui dure 9 à 12 h le produit obtenu constitue le tchapalo.
Vue le matériel utilisé pour sa fabrication et les conditions quelques fois insalubres, le risque sanitaire n’est pas à écarter. Il faut admettre la possibilité du risque sanitaire lié à la fabrication et la consommation de cette bière traditionnelle. L’inquiétude se situe aussi au niveau du dosage de l’alcool issu de la fermentation du sorgho. Mais si les règles basiques d’hygiène sont observées ne vous privez pas d’un verre de tchapalo aux différentes cérémonies de mariage, anniversaire, enterrement et fêtes de fin d'année.
Article paru dans le magazine Couleurs d'Ivoire
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Type de plat : ViandeOrigine : Côte d’IvoireIngrédients : Boeuf / veau - RizLe riz gras à ma façon est un riz gras soigneusement fait pour permettre à votre palais de mieux réagir au sens de l’appétit et de toujours en demander. C'est du riz gras mais pas n'importe lequel, bon appétit!!!Ingrédients :
-un gros poisson (libre choix)
- 2kilo de riz
-1/2 litre d'huile
- un bouquet de persil
- 5 grosses gousse d’ail
- des tomates fraiche (3)
- une boite de tomate concentrée (on utilisera la moitié)
- 3 oignons
- des carottes, des navets, haricots verts des choux et du piment frais (quantité à votre gout)
- du sel, du poivre
-Du cube d’assaisonnement
-Manioc
-Des feuilles de dah (facultatif)
- Du soumbala (facultatif)
Préparation:
1°) Préparer la farce : écraser puis mélanger l’oignon avec le persil , l’ail et un morceau de piment frais, puis y ajouter du poivre, du sel du cube d’assaisonnement, ajouter une cuillère a soupe d’huile à votre mélange .
2°) Remplir le poisson (que vous aurez découpé au préalable en morceau) avec la farce, en faisant deux trous, avec l’index, par morceau.
3°) Laisser reposer les morceaux de poisson quelques minutes puis, les faire frire.
4°) Pendant ce temps, faire cuire le riz à la vapeur douce pendant une trentaine de minutes, jusqu’à ce qu’il devienne très blanc.
5°) Lorsque les morceaux de poisson sont bien dorés, les retirer et les réserver.
6°) Faire revenir l’oignon finement découpé, la tomate fraîche écrasée et l’ail pilé, et laisser mijoter.
7°) Rajouter le concentré de tomate puis laisser cuire à feux doux.
8°) Verser dans la casserole, le volume d’eau correspondant au volume de riz que vous aurez choisi. (Pour 1 bol de riz, utiliser un bol et demi d’eau)
9°) Rajouter les légumes (carottes, navets, choux, manioc piments, haricot vert) ainsi que le poisson et laisser le tout cuire. Assaisonner votre petite sauce a votre gout.
10°) Lorsque notre sauce boue et que légumes et poissons sont bien cuits, les retirer de la sauce puis les remplacer par le riz cuit à la vapeur.
11°) Couvrir le riz et laisser cuire à feu moyen. Il faudra remuer de temps en temps pour que le riz cuise uniformément.
12°) Lorsque le riz aura absorbé toute la sauce et ne sera plus humide, diminuer le feu, de sorte que la vapeur cuisse a point votre riz.
Lorsque vous juger votre riz bien cuit, le servir chaud en le décorant des légumes et du poisson préalablement enlevés.
PREPARATION DE LA PATE DE DAH (facultatif)
Cette dernière se fait avec une poignée de feuilles de dah, une boule de soumara et de l’oignon :
il faut faire bouillir les feuilles de dah puis les retirer et les piler
écraser le soumara
puis, faire revenir dans une poêle le soumara et le dah avec de l’huile et un peu d’oignon, assaisonner avec un peu de sel et du cube.
laisser mijoter le tout jusqu’à l’obtention d’une pâte assez compacte.
Bon appetit
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Un serpent jaillit de la chaise anglaise au moment où elle faisait ses besoins…
Les cris étaient aussi forts que la peur ce mercredi soir après qu’un serpent ai jaillit de la cuvette des WC d’une famille installée à Gonzagueville non loin de Port Bouet à Abidjan.
Sur place aux alentours de 22Hgmt l’ambiance était à la panique, ça grouillait dans tous les sens autour de la maison de ces originaires du grand ouest ivoirien. Habitation d’une cité socialement peu favorisée ou se succèdent un nombre incalculable de cases en tout genre pourvu qu’il y ait un toit pour vivre.
La raison de cette panique, un serpent, dont nous ignorerons la race, qui est apparu dans la cuvette des WC alors que l’une des filles de la maison était sur le pot entrain de faire ses besoins. Selon les propos rapportés par cette dernière, interrogée à notre arrivée sur les lieux et encore sous le choc, c’est en ressentant un étrange mouvement que les vibrations qui en ont émané l’ont interpelé. Elle ne pouvait se douter qu’une telle intrusion vivipare était entrain de se dérouler sous ses fesses. Lorsqu’elle a aperçu la tête du serpent, cette dernière dont nous tairons l’identité à sa demande, est de suite sorti des toilettes pour une fois éloignée, crier. Ses parents, alertés vinrent alors constater les faits.
Après un moment d’indécision et d’appréhension quant à la démarche à suivre, Jêrome, l’un des frères de la « dérangée en plein caca », qui était entrain de finir une partie de dame sur le perron de la maison, entreprit à l’aide d’un bâton de se mesurer au serpent. Selon les propos de son ami « damier », avec qui il terminait une partie éclairée à l’aide d’une pile lumineuse portable et qui l’a suivi dans l’action, le serpent, qu’il verra lui aussi, sans nul doute a son tour effrayé, reimprentra le chemin de la canalisation pour s’enfuir et éviter les coups.
A les en croire, le serpent était gros et marron.
Si les incidents de ce genre sont rares en milieu urbain, ils sont parfois recensés à Abidjan.
Les serpents s’engouffrent dans des canalisations qui parfois les mènent jusqu’à leur bout, bien souvent les toilettes.
Koaci.com
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Les hommes aussi aiment se mettre du vernis sur les ongles des pieds
Les enfants qui soignent habituellement les ongles des femmes ont trouvé une nouvelle clientèle inattendue : les hommes. Ils rencontrent ces derniers dans les débits de boissons. ″Ils déboursent facilement les 1 000 Fc (1,10 $), sur ce qu’il leur reste après avoir payé en dollars leur bière ou leur jus″, observe Prince, un jeune pédicure.
A Bukavu, cette pratique, qui permettait jadis aux femmes d’économiser quelques sous en soignant elles-mêmes les ongles de leur mari, commence à intéresser les hommes. Pour Benjamin Bahati, un client qui paie régulièrement pour ce service, « ce n’est pas l’apanage des femmes et les autres le font mieux et plus rapidement.″
Selon ce célibataire, comme les femmes se font peindre les ongles des pieds parce qu’elles portent des chaussures ouvertes, les hommes, qui n’ont pas besoin d’exposer leurs orteils, se font mettre du vernis à ongles. Bishi, un autre pédicure, estime qu’avec la venue des hommes dans sa clientèle, il va mieux gagner sa vie, car les produits nécessaires à son travail ne vont plus s’abîmer pour cause de non utilisation.
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